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Nouvelle République : Dix ans pour restaurer l’église

Un monument historique est historique avant d’être beau

Francis Salet

Habituellement, lorsqu’une inauguration se déroule, un ruban est coupé, or, lors de cette manifestation, sous la présidence de Patrick Daubisse, maire de Brigueil-le-Chantre, qui met fin à pratiquement dix ans de travaux de restauration de l’église Saint-Hilaire, c’est en musique aux airs de Debussy ou Mozart que les quelque 200 invités ont été accueillis à l’intérieur de l’édifice, samedi 14 mai.

Interventions successives

L’église actuelle, construite au 12e siècle, est donnée en 1185 à l’abbaye bénédictine du Dorat, jusqu’à la Révolution française. Les revenus de la paroisse de Brigueil sont perçus pour le Grand Chantre de l’abbaye du Dorat, d’où le nom de la commune. On retrouve de nombreuses mentions de restauration du clocher et des couvertures. Le 17 mai 1822, la foudre frappe le clocher et provoque un incendie. Des travaux de réparation ont été réalisés dans les années 1872-1875. En 1902, sont réalisés des travaux de remise en état du clocher et de sa couverture. En 1950, la couverture de la nef est remplacée et la charpente réparée. L’église n’a donc pas connu de travaux importants depuis 1950.


La nécessité des travaux

Depuis 1937, l’église est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
Devant le délabrement du bâtiment, la municipalité envisage l’opportunité d’engager des travaux de restauration complète sur la base d’une expertise.
En novembre 2011, est signé avec le cabinet M.P. Niguès, un acte d’engagement qui comprend quatre missions ; celles-ci se déroulent entre 2012 et 2013. Un inventaire du mobilier liturgique et la recherche par sondage de peintures murales sont réalisés en 2014 et 2015. Le permis de construire est déposé en mars 2015, accordé en juillet : il dresse un état des nombreux et graves désordres affectant l’ensemble de l’édifice. Les travaux débutent en février 2015 et s’étaleront jusqu’en 2021, divisés en cinq tranches.
Ces travaux de restauration ont permis de découvrir de nombreux décors remarquables des 12e et 15e siècles à l’intérieur de la nef, notamment un saint Christophe de 6 mètres de haut.
Lors de son intervention, le maire de la commune a félicité l’ancienne municipalité et particulièrement Jean-Pierre Martaillé, adjoint chargé de la culture, qui a été la cheville ouvrière durant ces travaux. Les remerciements sont aussi allés à la communauté de communes Vienne et Gartempe (CCVG) par l’intermédiaire de Béatrice Guyonnet, ainsi qu’à Jean-Louis Le Tacon, réalisateur de la vidéo retraçant l’ensemble des travaux. L’édile n’a pas oublié les partenaires de cet énorme chantier pour leur soutien financier.

Lire l’article sur le site de la Nouvelle République


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L’église rénovée livre ses secrets

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Petit aperçu de la rénovation

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